Il est visiblement des recettes indémodables et éternelles ! Ainsi, le "miot" de Touraine, soupe froide au vin qui faisait le régal des vignerons et paysans tourangeaux au retour des champs, n'est pas encore rangée au rayon des souvenirs folkloriques.

La preuve nous en est donnée par Silvyn!, un jeune blogueur tourangeau qui confesse que "pour rien au monde" il n'oublierait "ces moments de convivialité" que constitue la "mioté" rafraîchissante partagée au milieu des après-midi de grande chaleur.

Et il nous confie sa recette simplissime à base de pain, de vin, de sucre, d'eau et de glaçons.

Il existe sans doute quelques variantes dans le dosage et, selon les cantons, on parle de miot, mijot, mijet ou miet.

Mais demeure l'essentiel : la fraîcheur, le plaisir sucré, la consistance du pain imbibé...

Quel vin choisir pour réussir sa "mioté" ? Très certainement un vin fruité et très peu tannique, car le froid rend les vins tanniques peu agréables.
Il faudra certainement choisir un de particulièrement souple et fruité, comme la Première Vendange 2005 d'Henry Marionnet ou le Bois Jacou 2005 du Domaine des Bois Vaudons.

Cette recette est peut-être également l'occasion de redécouvrir les mérites du cépage vinifié en rouge et vendu en .
Si la majorité des vignerons réservent le grolleau pour leurs vins rosés, quelques domaines saumurois, comme le domaine de Montgilet, ont remis à l'honneur ce vin très souple, très fruité et peu alcoolisé.
Et à Vallères, berceau du grolleau (ou groslot), Frédéric Hardy, au domaine de la Mortaise, est l'un des très rares vignerons de Touraine à avoir renoué, pour le millésime 2005, avec la production de grolleau rouge.



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